Je persévère, je me sens plus confiante

Je m'appelle Marleny.  J'ai 32 ans.  Je suis mariée.  J'ai 3 enfants : ma fille aînée a 10 ans, mon fils a 6 ans et ma  petite dernière a 16 mois.   J’étais comptable dans mon pays avant d’arriver ici, au Québec.  Je viens de la Bolivie.

Depuis que mon fils est né,  j’ai toujours voulu retourner aux études mais malheureusement je suis retournée travailler la nuit.  Quand mon fils est rentré à l'école, je me suis dit que c'était le bon moment pour moi-même pour retourner aux études.  Au même moment, ma fille aînée présentait des difficultés à l'école avec le français.  Heureusement, comme je travaillais la nuit, j'avais le temps pour l'aider avec ses devoirs à son retour de l’école.

Malgré tous les obstacles que j'avais, je me suis inscrite à un cours d'anglais parce que dans mon travail j'en avais  besoin. Je prenais mon cours la matin jusqu’à 13h00 et je travaillais toujours de nuit.  À la naissance de mon 3ème enfant, je me disais que je ne pouvais pas rester comme ça.  Il fallait continuer mon parcours mais avec 3 enfants, au début, c'était très difficile.

Quand j'ai vu la publicité de l'École des parents dans le journal, c'était comme une lumière dans l'obscurité parce que ça parlait de cours en français, en mathématiques et en informatique.

Marleny, lisant son touchant témoignage:  Bravo, malgré ta timidité, tu t'es levé fièrement pour t'exprimer:  Quel parcours!

Depuis que je suis à l'École des parents, je me sens plus confiante.  Je peux mieux comprendre et aider mes enfants avec leurs devoirs.  Les devoirs au Québec ne sont pas comme dans mon pays. Quand mes enfants ont des devoirs, je lis leurs leçons pour leur poser des questions.  Souvent, on fait des dictées pour qu'ils puissent être à l'aise quand ils lisent.  Ma grande fille me corrige parfois.  Dans les ateliers, j’ai appris beaucoup de choses qui m'aident dans la vie de tous les jours. 

De plus, j'ai vu changer ma situation de vie parce qu'en venant à l’École des parents, je me suis fait des amies avec qui je peux parler en français.  Aussi, je révise ce que j'avais appris à l'école quand j'étais jeune.

De plus en plus, j'ai confiance en moi.  Je commence à écrire mieux le français et ça m’aidera à poursuivre mes études.

Merci!